Programmation 2019

Catégorie long-métrage

 

 

Amal – Mohamed Siam, 83′ (Égypte) – 2017

Place Tahrir  au Caire. À 14 ans, Amal manifeste et n’a peur de rien pour lutter contre l’injustice et la corruption. Les années passent, l’intrépide de Amal fait place à des questionnements sur sa place dans la société, mais sa détermination demeure. Caméra au poing, le réalisateur nous livre 6 ans de la vie de Amal marquée à jamais par la Révolution.

 

 

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DUGA Les charognards – Abdoulaye Dao – Hervé Éric Lengani, 91′ (Burkunia Faso) – 2019

Que faire d’un corps que personne ne veut inhumer ? Rasmané ami du défunt, va tout mettre en oeuvre pour s’acquitter de cette mission impossible… Dans ce récit drôle et plein de rebondissement, Rasmané, entouré de personnages hauts en couleur, va devoir composer avec les codes sociaux et religieux.

 

 

 

IN-BETWEEN/ HAKKUNDE

 

IN-BETWEEN/HAKKUNDE – Oluseyi Asurf, 96′ (Nigéria) – 2017

Akande, chômeur diplômé, a tout essayé pour trouver du travail à Lagos. Désespéré, il se rend à Kaduna, un village de campagne. Mais là non plus, rien n’est simple. Jusqu’à ce que Akande trouve l’idée qui va le tirer de cette situation. Un film sur le retour à la campagne, pour encourager la créativité hors des sentiers battus.

 

 

 

 

Jusqu’à la fin des temps – Yasmine Chouikh, 93′ (Algérie) – 2017

Joher, une sexagénaire, vient pour la première fois se recueillir sur la tombe de sa sœur à Sidi Boulekbour. Lors de ce séjour, elle va rencontrer Ali, fossoyeur et gardien du cimetière et lui demander de l’aider à organiser ses propres funérailles. Au fil des étapes de la préparation, ils ressentent peu à peu des sentiments l’un pour l’autre.

 

 

 

 

Keteke – Peter Sedufia, 64′ (Ghana) – 2017

Boi et Atswei cherchent à rejoindre par le train leur ville natale pour la naissance de leur premier enfant. Mais les trains ne sont pas au rendez-vous et le voyage est semé d’embûches. Une comédie loufoque et musicale qui pointe le mauvais fonctionnement des chemins de fer au Ghana.

 

 

 

 

Mabata Bata – Joan Luis Sol De Carvalho 74′ (Mozambique) – 2017

Un jeune berger est tué par une mine. Sa famille cherche à se concilier les faveurs de l’esprit de cet enfant parti trop tôt afin de bénir le mariage de son oncle. Des images soignées qui donnent à voir la beauté d’une nature refuge des esprits.

 

 

 

 

Silas – Hawa Essuman – Anjali Nayar, 80′ (Kenya) – 2017

Au Libéria, Silas Siakor lutte sans relâche contre l’exploitation illégale de la forêt primaire. Sillonnant le pays avec son équipe, il utilise des moyens inédits pour lutter contre un système corrompu. Productrices et réalisatrices pour la télévision, Hawa Essuman et Anjali Nayar nous livrent ici le portrait d’un battant.

 

 

 

Catégorie court-métrage

 

 

 

Black Mamba – Amel Guellaty, 20′ (Tunisie) – 2017

Un mariage imminent, des cours de couture… Sarra, jeune Tunisienne, suit en apparence un chemin de vie tout tracé. Les marques de coups sur son visage cachent un secret : quoi qu’il doive lui en coûter, la jeune fille est bien déterminée à réaliser son rêve.

 

 

 

 

Gao, la résistance d’un peuple – Kassim Sanogo, 54′ (Mali) – 2018

À travers des rencontres et des témoignages, retour sur la résistance menée début 2012 par des habitants de Gao face à l’occupation par des groupes armés indépendantistes et djihadistes. Gao, ville dans laquelle 40 rois de différents peuples se sont succédé. Une Histoire et des liens sur lesquels le film invite à s’appuyer pour construire la paix.

 

 

 

 

Le Mil de la Mort – Jaloud Zainou Tangui, 34′ (Niger) – 2017

Les récoltes ont été mauvaises, le village souffre de famine. Dans le pays, seule la Mort détient du mil. Les guerriers n’osent l’affronter. C’est finalement la ruse et le courage d’une femme qui sauveront le village. Un conte qui salue la force des femmes.

 

 

 

 

Marche arrière – Noah Adel, 14′ (Égypte) – 2017

Le Caire. Deux voitures face à face dans une rue à sens unique, conduites respectivement par un homme et une femme, créent un énorme bouchon puisqu’aucun des deux n’accepte de faire marche arrière. Un film métaphore pour pointer les blocages de la société égyptienne.

 

 

 

 

SEGA – Idil Ibrahim, 24′ (États-Unis/Somalie/Sénégal) – 2018

Les vicissitudes de Séga vécues lors de son retour au pays parce qu’il n’a pas pu parvenir au bout de son parcours clandestin pour l’Europe. Un film bien mené qui sensibilise aux dangers du départ.

 

 

 

 

ZANAKA, Ainsi parlait Félix – Nantenaina Lova (Madagascar) – 2019

Félix Robson a participé à l’insurrection malgache du 29 mars 1947 pour l’Indépendance. La préparation de ses obsèques est l’occasion de retracer sa lutte. Au-delà du travail de mémoire et du portrait singulier, le film salue la détermination absolue qui permet aux hommes de garder espoir et dignité face à tout ce qui écrase.

 

 

 

Films de clôture

 

 

Les pastèques du Cheikh – Kaouther Ben Hania, 22′ (Tunisie) – 2018

Cheikh Taher est un imam pieux et respecté. Il accepte de prier sur la dépouille d’une femme qu’il ne connaît pas. Mal lui en prend : cet acte précipite la spoliation de son pouvoir par Hamid, son jeune sous-fifre machiavélique et ambitieux. Manipulations et complots d’un intégriste dénoncés par la parodie et l’humour.

 

 

 

UN ÉTÉ SEC ET CHAUD

 

Un été sec et chaud – Sherif El Bendary, 30′ (Égypte) – 2016

Le Caire, par une chaude journée d’été. Shawky, un vieillard malade, partage son taxi avec Doaa, une jeune femme pétillante. Leurs préoccupations totalement opposées et les déconvenues n’empêcheront pas ce trajet de laisser de belles traces dans la mémoire du vieil homme. Un film qui interroge le sens de la vie avec humour.