Le cinéma
Les projections à l’année
Club ciné
Chaque mois l’association organise, en lien avec ses partenaires (Maisons de quartier, écoles…) des projections de films de tout le continent. L’accès à ces séances est gratuit et sans réservation.
Chaque projection est encadrée par un groupe de bénévoles, et est suivie d’un temps d’échange entre le public et un intervenant (le plus souvent originaire d’Afrique). C’est un temps de partage et d’échange autour de films, accessible à tous.
Consulter les articles des derniers Club-ciné ici.
Rencontres autour d’un film
Soirées autour de films d’Afrique suivies de discussions, dans le cadre de la vie culturelle locale : lors de soirées en partenariat avec l’Aptira, Anjou Teranga Sénégal, lors des Journées Maliennes….
Consulter les articles des dernières rencontres ici.
Actions professionnelles
En tant que festival, Cinémas et Cultures d’Afrique cueille les fruits que sont les films. Il nous faut donc nous intéresser à la santé de l’arbre, à savoir la diffusion et la distribution de films en Afrique.
L’association s’est donc positionnée sur la question de la diffusion en s’appuyant sur les liens étroits entretenus avec les professionnels d’Afrique. Etant entendu qu’il n’est pas question de pratiquer la substitution (faire les choses à la place des gens) ni de fournir des modèles à suivre.
Film Afrique Réseau
Entre novembre 2009 et avril 2011, Cinémas et Cultures d’Afrique a participé à la mise en place du FAR « Films Afrique Réseau ».
Le FAR a été mis en place par un ensemble de professionnels qui se battent pour faire exister le cinéma dans leur pays et qui sont chacun des référents sur les questions de diffusion, quelle que soit leur fonction : exploitant de salle, festival, distributeur…
Les partenaires sont :
- Cinémas et Cultures d’Afrique, Angers, France ;
- Émergences Cinéma, Ouagadougou, Burkina Faso ;
- Groupe Image et Vie, Dakar, Sénégal ;
- Kénédougou distribution, Bamako, Mali.
Des exploitants de salles et des distributeurs de chacun des trois pays d’Afrique y sont associés.
Le FAR a été mis en place avec le soutien du programme AcPFilms, pour 18 mois. L’action « Mise en réseau de distributeurs et de diffuseurs sur le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et la France » a été en œuvre avec la contribution financière de l’union Européenne (9e FEd) et le concours du Groupe des États ACP.
le FAR a permis l’émergence, à petite échelle dans un premier temps, de professionnels de la distribution de films. Il a également permis d’améliorer la circulation et la diffusion des films d’Afrique.
C’est à partir de l’expérimentation que le réseau s’est structuré : cinq films d’Afrique ont été diffusés dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Sénégal). Deux de ces films ont été diffusés en France à l’occasion du festival cinémas d’Afrique 2011.
Les sorties en Afrique se sont fait en salles sur support numérique, mais aussi dans d’autres lieux alternatifs (centres culturels, centres d’animation, maisons des jeunes, établissements scolaires…) avec un matériel de projection mobile.
Films qui ont fait l’objet d’un travail de diffusion par le FAR
– Da monzon, la conquête de Samanyana de Sidy Fassara Diabaté, Mali, 2010, 110 min.
Prix Uemoa de l’intégration et Prix du meilleur décor au Fespaco 2011.
- Le fauteuil de Missa Hebié, Burkina Faso, 2009, 95 min. Prix du public au Fespaco 2009.
- Les feux de mansaré de Mansour Sora Wade, Sénégal, 2009, 85 min. Prix de la meilleure affiche au Fespaco 2009.
- Nothing but the Truth de John Kani, Afrique du Sud, 2008, 77 min. Prix Étalon d’argent au Fespaco 2009.
- Ramata de Léandre-Alain Baker, Congo/Sénégal, 2008, 90 min. Meilleur film fiction Fifai 2010 Îles de la Réunion.
- Victimes de nos richesses de Kal Touré, Guinée/Mali/France, 2008, 60 min.
Prix du public (documentaire) et jury jeune Courts Métrages festival Cinémas d’Afrique à Angers en 2009.
Deux films ont fait l’objet d’une diffusion pendant le festival Cinémas d’Afrique 2011 :
- Da monzon, la conquête de Samanyana de Sidy Fassara Diabaté, Mali.
- Nothing but the Truth de John Kani, Afrique du Sud.
Pour permettre d’expérimenter la complémentarité des modes de diffusion, certains de ces films ont fait l’objet d’une diffusion en DVD et sur les chaînes de télévision. Chaque sortie a été évaluée de manière à réajuster l’action selon les résultats.
Les membres du réseau se sont rencontrés régulièrement pour faire émerger une harmonisation de la profession.
Les rencontres ont eu pour objet : la mise en place d’un label ; l’analyse des pratiques et des résultats ; la mise en cohérence des outils de gestion, de promotion, de communication… ; l’amélioration de la rentabilité, le renforcement des compétences, en vue d’une viabilité économique du secteur.
Les rencontres régulières, le travail permanent en étroite collaboration ont permis de mettre en place des outils communs, un rapprochement des structures, une habitude de travail collectif, un renforcement des compétences au niveau de chaque structure et ont suscité de la motivation grâce aux résultats obtenus. Tout est mis en œuvre pour assurer la pérennisation du réseau et son ouverture à d’autres pays d’Afrique.
Ateliers professionnels
Depuis 1991 des ateliers professionnels sont organisés pendant le festival : une journée, en séances de travail autour d’un thème, en rapport avec la problématique de la diffusion des films. Des spécialistes de la question apportent des données factuelles et ouvrent les échanges autour de ce thème (renvoyer à la liste ci dessous par un lien).
Des stages de formation destinés aux professionnels africains de la diffusion de films ont été mis en place en 1994, 1999 et 2000. Ces formations comprenaient des stages en entreprises afin de permettre à chacun de développer une vision internationale de l’industrie du cinéma et d’accéder aux réseaux du marché international.
Programme interrompu, faute de financements.