Zelalem Woldemariam
« Adamt »
Le mercredi 27 mai à 14h au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 20h15 au Grand Théâtre
Né à Addis-Abeba en Ethiopie, Zelalem Woldemariam a longtemps travaillé dans le marketing avant de se consacrer pleinement à sa passion de longue date, le cinéma. En 2006, il écrit, produit et réalise son premier long métrage, The 11th Hour. Résolu à s’inscrire dans le panthéon du cinéma africain, Zelalem Woldemariam, autodidacte acharné, a depuis multiplié les courts métrages, les documentaires et les publicités, et a crée sa propre société de production, Zeleman Production, qui se revendique être la première du genre en Ethiopie. Dans Adamt, il s’attache à promouvoir la musique éthiopienne à laquelle il porte une affection sincère, et entend transmettre un message d’espoir aux personnes victimes de traumatismes.
Lova Nantenaina
« Ady Gasy »
Le mardi 26 mai à 20h au Grand Théâtre et le samedi 30 mai à 18h aux Cinémas les 400 coups
Né à Antananarivo en 1997, Lova Nantenaina s’installe en France en 1999 pour y étudier la sociologie avant de revenir à Madagascar où il devient journaliste depresse écrite. En 2005, il se tourne vers des études de communication avant de finalement intégrer l’Ecole de Cinéma de Toulouse. Il enchaine alors tour-à-tour le rôle de monteur, cadreur, assistant-réalisateur au sein de productions malgaches, tout en s’attelant parallèlement à produire et à réaliser ses propres créations. En 2008, il propose ainsi son premier film, le court métrage L’envers du décor – lettre à mon frère, et multiplie depuis les projets, épaulé par sa société de production Endemika Films. Ady Gasy est son second long métrage : influencé par l’art oratoire traditionnel malgache, dont les proverbes se fondent sur une observation du quotidien, le film est porteur de problématiques contemporaines, et s’interroge sur les conséquences de la société de consommation.
Mohamed Abderrahman Tazi
« Al Bayra »
Le mardi 26 mai à 21h25 aux cinémas les 400 coups et au Grand Théâtre, le samedi 30 mai à 14h au Grand Théâtre
Né en 1942 à Fès, Mohamed Abderrahman Tazi étudie à l’Institut des hautes études cinématographiques de Paris avant d’enchainer sur des études de communication à l’université de Syracuse aux Etats-Unis. Après la création en 1979 de sa société de production « Arts et Techniques Audio-visuels » à laquelle Robert Wise, John Huston ou Francis F. Coppola feront appel, il réalise en 1981 son premier long métrage, Le Grand Voyage. C’est toutefois le film A la recherche du mari de ma femme, une comédie de mœurs réalisé en 1993 et présenté à Angers en 1995, qui lui fera connaître un succès national. Depuis, Mohamed Abderrahman Tazi a étoffé sa filmographie de sept films supplémentaires, qui lui ont valu un statut privilégié au sein du cinéma marocain, auquel il entend donner une identité propre.
Hajooj Kuka
« Beats Of The Antonov »
Le jeudi 28 mai à 20h au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 16h10 au Grand Théâtre
Né au Soudan, Hajooj Kuka poursuit des études d’ingénieur à l’Université Américaine de Beyrouth avant de s’orienter vers le design au sein de l’Université deSan José. Sa passion pour l’audiovisuel l’a finalement mené au cinéma, qu’il étudiera au sein de la prestigieuse École d’arts visuels de New York. Le parcours artistique de Hajooj Kuka reste toutefois profondément emprunt de son engagement social et politique : il est ainsi directeur artistique du site internet 3ayin.com, qui couvre la guerre civile sud-soudanaise, et collabore régulièrement avec nubareports.org, qui documente activement le conflit afin d’accroître le soutien international. Son premier documentaire, Darfur’s Skeleton (2003), porte sur les conséquences environnementales de la Guerre du Darfour tandis que Beats of the Antonov s’attèle à rapporter la façon dont les populations du Nil Bleu et des monts Nouba résistent à l’offensive du gouvernement de Khartoum.
Michel K.Zongo
« La Sirène de Faso Fani »
Le mercredi 27 mai à 16h15 au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 22h30 au Grand Théâtre
Né en 1974 à Koudougou, Michel K. Zongo a été formé au Centre National de la Cinématographie du Burkina Faso et a multiplié les expériences, endossant le rôle de caméraman au sein de la Télévision Nationale du Burkina Faso ou d’assistant opérateur pour Cinedoc Films. Engagé pour la valorisation du cinéma indépendant, il a créé la société de production Diam Production, spécialisée dans le film documentaire. Son premier film, Sibi, l’âme du violon (2010) a été programmé au festival Cinémas d’Afrique en 2013 : le moyen-métrage s’interrogeait sur la question de la transmission de l’héritage culturel. Cette année, c’est pour dénoncer les conséquences désastreuses d’une politique économique mondiale aveugle des réalités locales qu’il présente La Sirène de Faso Fani.
Jean-Pierre Bekolo
« Le Président »
Mercredi 27 mai à 22h15 au Grand Théâtre et vendredi 29 mai à 14h au Grand Théâtre
Né à Yaoundé, Jean-Pierre Bekolo est une figure majeure du cinéma camerounais. Après des études de physique au sein de l’Université de Yaoundé, il s’est formé au cinéma auprès de Christian Metz à l’Institut national de l’Audiovisuel de Bry-sur-Marne. C’est le film Quartier Mozart qui le révèle au festival de Cannes en 1992 : âgé d’à peine 25 ans, Jean-Pierre Bekolo s’attire alors l’attention de la profession, ce qui lui vaut notamment une nomination aux British Awards. Ses longs métrages suivants, Le Complot d’Artisote (1996) et Les Saignantes (2005), connaîtront le même succès critique. Son avant-dernier film, Le Président (2013), résolument politique, s’interroge sur l’émancipation du peuple face au mandat controversé de Paul Biya.
Kaouther Ben Hania
« Peau de colle »
Le mercredi 27 mai à 14h au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 20h15 au Grand Théâtre
Née à Sidi Bouzid, en Tunisie, Kaouther Ben Hania a étudié le cinéma au sein de l’Ecole des Arts et du Cinémas de Tunis, et complète sa formation à l’Université d’été de la Fémis à Paris en 2004. En 2006, elle rejoint la chaine Al Jazeera Documentaire, tout en poursuivant parallèlement des études de cinéma à la Sorbonne. Peau de Colle, une comédie à l’esthétique minutieuse, est le deuxième court métrage de son œuvre éclectique, qui mêle fictions, séries d’animation et documentaires. Le dernier en date, le Challat de Tunis, est sorti en salle en 2015.
Dani Kouyaté
« Soleils »
Samedi 30 mai à 20h au Grand Théâtre et dimanche 31 mai à 11h30 au Grand Théâtre
Né au sein d’une famille de griots à Bobo-Dioulasso en 1961, Dani Kouyaté obtient une licence de création cinématographique à l’Institut Africain d’Etudes Cinématographiques deb Ouagadougou avant d’étudier l’animation culturelle à l’Université de la Sorbonne. Il multiplie alors les fonctions de metteur-en-scène, conteur, comédien, musicien, aussi bien en France, en Italie, qu’en Suisse ou au Burkina Faso, avant de coréaliser avec Issa Traoré de Brahima son premier film, Bilakoro, en 1989. Avant tout inspiré par les mythes et les légendes, sur lesquels portera son premier long métrage, Keita ! L’Héritage du Griot en 1995, mais aussi Sia le rêve du Python programmé à Cinémas d’Afrique en 2003, il s’essaie également au documentaire avec « Joseph Ki-Zerbo – Identités/Identité pour l’Afrique », présenté à Angers en 2007.
Olivier Delahaye
« Soleils »
Samedi 30 mai à 20h au Grand Théâtre et dimanche 31 mai à 11h30 au Grand Théâtre
Après des études de droit, de philosophie et d’histoire de l’art, Olivier Delahaye s’oriente vers le cinéma. En 1986, il crée Planète Spots, une société au sein de laquelle il collaborera avec Luc Besson, Jean-Paul Saulieu ou encore Barry Myers. Il produira alors une centaine de publicités, une quinzaine de courts métrages, et une demi-douzaine de documentaires avant de se consacrer aux longs métrages. Il écrit ainsi le scénario de La Caméra de Bois (2003) de Ntshavheni Wa Luruli présenté en clôture du festival Cinémas d’Afrique en 2003, puis celui de Nothing But the Truth (2008) de John Kani en compétition en 2011 avant de coréaliser Soleils avec Dani Kouyaté.
Cédric Ido
« Twaaga »
Le jeudi 28 mai à 16h15 au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 18h15 au Grand Théâtre
Cedric Ido est un artiste multidisciplinaire franco-burkinabé : tour-à-tour acteur, réalisateur, auteur et illustrateur, il se définit lui-même comme un « conteur ». Il a vécu une partie de son enfance au Burkina-Faso dans les années 80, puis à Stains, en banlieue parisienne. Après l’obtention de sa licence d’anglais, c’est finalement à New York qu’il se rend dans le but de poursuivre des études d’Art. De retour en France, il endosse le rôle d’acteur dans les films de ses amis avant de se laisser tenter par la réalisation. En 2011, il réalise ainsi Les Sabres – Hasaki Ya Suda, un court métrage qui sera notamment présenté au FESPACO. C’est à cette occasion qu’il rencontre la productrice de Twaaga, un nouveau succès salué par la critique.
Emad Mabrouk
« Janvier »
Le jeudi 28 mai à 22h15 au Grand Théâtre et le samedi 30 mai à 16h aux cinémas les 400 coups
Né à Alexandrie en 1977, Emad Mabrouk a longtemps travaillé dans la médiation culturelle avant de se consacrer au cinéma en 2004, un tournant marqué par la réalisation de son premier film, le court métrage The Dead Won’t Mind. Sélectionné par la Berlinale Talents pour son second film, Color of Life en 2008, il parcourt l’Egypte, le Yémen, le Soudan et l’Ouganda pour y enseigner le cinéma. Mû par un amour de la culture, il est également le co-créateur du Network of Arab Arthouse Screens (NAAS), un réseau de cinémas indépendants dont l’ambition est d’accroître la visibilité de l’art audiovisuel dans les pays arabes. Janvier, son troisième court métrage, s’inscrit dans l’actualité politique égyptienne, sur laquelle il porte un regard critique.
Nassima Guessoum
« 10949 Femmes »
Le jeudi 28 mai à 22h15 au Grand Théâtre et le samedi 30 mai à 16h aux Cinémas les 400 coups
Nassima Gessoum est une réalisatrice franco-algérienne née à Paris. Après avoir suivi des études d’histoire du monde arabe à la Sorbonne, elle s’installe en Algérie, où naît sa passion pour le cinéma. Après un Master 2 en Cinéma documentaire elle réalise Naïm, son premier court métrage, où s’esquissent à travers le portrait d’un jeune travesti algérien ses thématiques de prédilection : l’identité, le mal-être, le rêve. Le voyage de Tata Milouda, son deuxième film documentaire, porte ainsi sur le parcours d’une immigrée marocaine analphabète devenue chevalier des Arts et des Lettres. Son premier long métrage, 10949 Femmes, s’attache également à relater le quotidien d’une femme d’exception, et se concentre sur le combat de Nassima Hablal pour l’indépendance de l’Algérie.
Maxime Kossivi Tchinkoun
« Les Avalés Du Grand Bleu »
Le Jeudi 28 mai à 16h15 au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 18h15 au Grand Théâtre
Réalisateur togolais, Maxime Kossivi Tchinkoun étudie le droit au sein de l’université de Lomé avant de se consacrer au cinéma. Il intègre alors l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel au Bénin en 2007 puis écrit et réalise un an après son premier film, l’Acte du Chagrin. Les Avalés du Grand Bleu, son quatrième court métrage, est lauréat du Prix Canal + du meilleur scénario, et présenté au FESPACO en 2015.
Nicolas Sawalo Cissé
« Mbeubeuss »
Jeudi 28 mai à 14h au Grand Théâtre et samedi 30 mai à 10h45 au Grand Théâtre
Né en 1959, Nicolas Sawalo Cissé est un artiste sénégalo-libanais multidisciplinaire. Diplômé de l’école d’architecture de Dakar, Président de l’association des Designers Africains, il possède un cabinet d’architecture, le cabinet Urvéco. C’est en 2010 qu’il crée une société de production cinématographique, Niciss Production, au sein de laquelle il réalisera son premier court métrage, Blissi Ndiaye ou la visite de la dame, projeté au festival Cinémas d’Afrique en 2011. Mbeubeuss, le terreau de l’espoir, présenté en 2014, est le premier long métrage du cinéaste.
Aïcha Macky
« Savoir faire le lit »
Le mercredi 27 mai à 22h15 au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 14h au Grand Théâtre
C’est d’abord la sociologie qu’étudiera Aïcha Macky au sein de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Niamey avant de s’intéresser au documentaire, muée par la volonté de mettre en scène ses connaissances. Ses ambitions lui vaudront un stage au sein du Forum Africain des Films documentaires, ainsi que l’obtention d’un master en audio-visuel à l’IFTIC de Niamey, pour lequel elle réalisera son premier film, Moi Et Ma Maigreur en 2012. Le travail de cette jeune cinéaste nigérienne propose une réflexion sur la question du corps de la Femme au Sénégal et au Niger, à travers le prisme plus large de l’émancipation des femmes : des thématiques également présentes dans son second court métrage, Savoir faire le lit (2013).
Akosua Adoma Owusu
« Kwaku Ananse »
Le jeudi 28 mai à 22h15 au Grand Théâtre et le samedi 30 mai à 16h aux cinémas les 400 coups
Née en Virginie en 1984, cette cinéaste d’origine ghanéenne a étudié l’art et le cinéma au sein de l’Institute of the Arts de Californie. Eclectiques, ses courts métrages mêlant animation, documentaire et fictions ont été salués par la critique : le film Kwaku Ananse, réalisé en 2013, a remporté le prix du meilleur court métrage à l’Africain Movie Academy. En parallèle de sa carrière cinématographique, Akosua Adoma Owusu expose régulièrement ses œuvres audiovisuelles aux Etats-Unis et en Europe.
Marouan Omara
« Crop »
Mercredi 27 mai à 14h au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 20h15 au Grand Théâtre
Marouan Omara est un jeune cinéaste né au Caire en 1987. Après des études d’arts appliqués, il commence une carrière de photographe freelance qui lui vaudra d’être exposé à plusieurs reprises à l’international. Parallèlement, Marouan Omara produit des documentaires et s’est récemment engagé auprès d’Arabia Offscreen Expeditions, un programme éducatif consacré à encourager les jeunes artistes à collaborer avec des interlocuteurs du monde entier.
Johanna Domke
« Crop »
Mercredi 27 mai à 14h au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 20h15 au Grand Théâtre
Johanna Domke et une artiste multidisciplinaire née en 1978 à Kiel. Photographe, cinéaste, elle a étudié au sein de l’Académie Royale des Beaux-Arts du Danemark et vit à présent entre Berlin, Istanbul et Copenhague, où elle s’efforce de mêler à sa pratique de l’Art une réflexion socio-politique, en s’intéressant notamment à l’influence des images sur le cours de l’Histoire.
Mohamed Ben Attia
« Selma »
Le jeudi 28 mai à 16h15 au Grand Théâtre et le vendredi 29 mai à 18h15 au Grand Théâtre
Né à Tunis en 1972, Mohamed Ben Attia a obtenu un diplôme de communication audiovisuel avant de se former auprès de Sud Ecriture, un atelier d’écriture cinématographique tunisien destiné aux jeunes cinéastes d’Afrique et du Moyen-Orient. Il réalise en 2005 son premier film, Romantisme : deux comprimés matin et soir. Selma, réalisé en 2013, est son cinquième courtmétrage.
Le calendrier des rencontres réalisateurs
A 17h45 au Foyer du Grand Théâtre d’Angers
27 MAI
Zelalem Woldemariam (Adamt)
Michael K. Zongo (La sirène de Faso Fani)
Mohamed Tazi (Al Bayra) »
28 MAI
Maxim Tchinkoun (Les avalés du grand bleu)
Nantenaina Lova (Ady Gasy)
Aicha Macky (Savoir faire le lit) »
29 MAI
Nassima Guessoum (10949 Femmes)
Kuka Hajooj (Beats of the Antonov)
Akosua Adoma Owusu (Kwaku Ananse)
Jean-Pierre Bekolo (Le Président)
30 MAI
Nicolas Sawalo Cissé (Mbeubeuss)
Twaaga (Cedric Ido)
Nejma Zghidi (Selma)