Lundi 18 Septembre 2006 – 20h30 – entrée libre
Intervenante : Aïcha Lkhadir, anthropologue, association MANA, Bordeaux.
En France, on considère généralement que la rue ne peut pas être un espace d’éducation puisque les enfants “y sont livrés à eux-mêmes”.
Or, dans un passé qui n’est pas si ancien, l’espace public pouvait remplir des fonctions éducatives. C’est particulièrement le cas en Afrique. Aujourd’hui encore, le domicile et l’école ne sont pas considérés comme les seuls lieux d’éducation.
Lors de cette conférence, Mme Aïcha Lkhadir décrira les pratiques traditionnelles au Maroc, où l’enfant est pris en charge par sa famille, mais aussi par la collectivité.
Comment ces pratiques fonctionnent-elles au Maroc, et comment ont-elles marqué les générations ?
Comment dans la vie quotidienne à la campagne, en ville, dans une médina, s’organisent les relations entre adultes et enfants. Quel est le rôle respectif des pères, des mères, et de tous les autres adultes.
La “socialisation” s’effectue avec les enfants du même âge et du même sexe.
Différences marquées entre les sexes.
Quels rituels collectifs encadrent les jeunes ?
Une description des pratiques culturelles qui touchent à l’éducation de chaque jour doit permettre de mieux comprendre les comportements des personnes originaires d’Afrique.
Aïcha Lhadir, anthropologue intervient dans le cadre de l’association Mana, à Bordeaux, qui accueille toutes les personnes qui éprouvent des difficultés dans les relations interculturelles.