Jeudi 10 juin 2010 – 18h30

Par Youssouf Tata Cissé

Des griots ou griottes on connaît souvent les chants ou la musique. Mais leur fonction traditionnelle dans la société mandingue va bien au-delà de celle de simples musiciens.
On les appelle également « djêli» en bambara ce qui pourrait être traduit par « tendons ». Tout comme les tendons soutiennent les muscles dans leur effort, les griots par leurs paroles renforcent l’homme dans sa détermination et son courage.
Leurs paroles reposent sur la maîtrise de la généalogie de chaque famille.
Hommes et femmes de transmission, ils peuvent être considérés comme les historiens de la société.
Mais ils en sont aussi les témoins et les acteurs : tour à tour diplomates, entremetteurs mais aussi bonimenteurs …
Youssouf Tata Cissé tout en resituant quelles sont les grandes familles de griot reviendra sur l’ensemble de leurs fonctions, et leur devenir aujourd’hui.

Youssouf Tata Cissé est professeur honoraire, chercheur au CNRS, historien et anthropologue. Chercheur d’origine malienne, il a recueilli pendant des années les récits du grand griot, feu Wa Kamissoko, sur lesquelles se fonde l’ouvrage « la grande geste du Mali ». À partir de 1975, Youssouf Tata Cissé a travaillé à l’organisation de plusieurs colloques internationaux à Bamako qui ont réuni chercheurs et griots.

Conférence suivie d’une discussion .

À l’Institut Municipal – 9 rue Musée 49100 ANGERS
En partenariat avec L’Institut Municipal et le festival Printemps des Orgues.