R. D. Congo, 1996, 15 min, fiction
Un africain prend le bateau clandestinement, en se cachant dans un container, et débarque dans un port européen. Il est aussitôt poursuivi par un policier, noir comme lui. De mésaventures en mésaventures, il se décide à rentrer dans son pays d’origine.
Tourné en noir et blanc, sur un ton burlesque, ce film se rapproche du cinéma américain de l’époque du muet. Il propose une réflexion sur l’immigration.
Tunisie, 2002, 44 min, documentaire
Une forme ancestrale de pêche au thon, dite « à la madrague », au large de Sidi Daoud.
C’est un corps-à-corps avec la mer et les poissons. Les hommes descendent dans les filets pour prendre les thons, qui ne se laissent pas faire.
Ils parlent de cette pêche avec une ardeur incroyable. Car c’est la passion qui les anime : tous sont prêts à mourir dans la mer.
« Le thon, dit l’un d’eux, c’est comme une très belle femme. quand il arrive, on tremble ».
Le documentaire nous fait découvrir peu à peu ces hommes hors du commun.
Les images très toniques et belles, font percevoir au spectateur l’intensité des émotions et la puissance des personnages.
Tunisie, 2002, 44 min, documentaire
Une forme ancestrale de pêche au thon, dite « à la madrague », au large de Sidi Daoud.
C’est un corps-à-corps avec la mer et les poissons. Les hommes descendent dans les filets pour prendre les thons, qui ne se laissent pas faire.
Ils parlent de cette pêche avec une ardeur incroyable. Car c’est la passion qui les anime : tous sont prêts à mourir dans la mer.
« Le thon, dit l’un d’eux, c’est comme une très belle femme. quand il arrive, on tremble ».
Le documentaire nous fait découvrir peu à peu ces hommes hors du commun.
Les images très toniques et belles, font percevoir au spectateur l’intensité des émotions et la puissance des personnages.
R. D. Congo, 1996, 15 min, fiction
Un africain prend le bateau clandestinement, en se cachant dans un container, et débarque dans un port européen. Il est aussitôt poursuivi par un policier, noir comme lui. De mésaventures en mésaventures, il se décide à rentrer dans son pays d’origine.
Tourné en noir et blanc, sur un ton burlesque, ce film se rapproche du cinéma américain de l’époque du muet. Il propose une réflexion sur l’immigration.
A Angers, tous les deux ans, le festival Cinémas d’Afrique présente une sélection de films de tout le continent. Mais qu’en est-il en Afrique même ?
Comment les films sont-ils produits, comment sont-ils diffusés, comment sont-ils reçus ? Existe-t-il une écriture spécifique aux films africains ? Quelle place occupent-ils dans le paysage audiovisuel en Afrique ?
Avant de répondre à ces questions, il sera utile de prendre en compte la diversité des situations et de remonter dans l’histoire.
L’arrivée du numérique offre des conditions de production beaucoup plus légères et, dans un certain nombre de pays, une nouvelle dynamique est à l’oeuvre.
Le cinéma en Afrique : une situation contrastée, mais pleine de promesses.
Gérard Moreau a dirigé le festival Cinémas d’Afrique de 1987 à 2005. Many Camara, sociologue, enseigne à l’IUT d’Angers.
En partenariat avec l’Institut Municipal et l’Institut EBENA